Escalier, quand le bois fait la différence

Objet à la fois décoratif et indispensable pour accéder à une mezzanine, au grenier ou à l’étage, l’escalier est un incontournable dans la menuiserie. Droit, tournant ou hélicoïdal, sur-mesure ou standard, en chêne ou en sapin… l’escalier en bois s’adapte à un intérieur rustique ou traditionnel, contemporain ou moderne

La création de l’escalier

La conception d’un escalier repose principalement sur la fréquentation prévue. En effet, le choix de l’essence ou de la finition varie selon l’usage escompté, le nombre de personnes qui vont l’utiliser et les pièces qu’il va desservir. Si l’escalier est moins fréquenté, le bois peut être plus tendre et plus économique. Dans un hall d’entrée en revanche, la résistance aux passages répétés est tout aussi importante que le côté esthétique de l’escalier.

Lors de la création d’un escalier, il est également essentiel de prévoir au préalable son entretien. En effet, il est nécessaire de couvrir les marches d’escalier d’une couche inusable pour permettre à celles-ci de demeurer intactes malgré des passages fréquents. Après l’utilisation d’une laque d’obturation, l’artisan menuisier peut notamment appliquer un vernis polyuréthane ou un vitrificateur, outre la peinture couvrante en option. Une fois l’intégralité du bois protégé – les marches, mais aussi la rampe et la balustrade – l’entretien de l’escalier devient plus facile.

La pose de l’escalier

Par rapport à la plupart des travaux de menuiserie en aménagement d’intérieur, la pose de l’escalier reste la plus complexe. En effet, elle doit répondre à des exigences de praticité, de sécurité, de protection, de durabilité, de résistance et d’esthétisme. Des mesures standards sont à respecter pour permettre une exploitation optimale de l’escalier et pour assurer une utilisation sécuritaire pour tous.

Ainsi, l’artisan menuisier doit prévoir une hauteur de marche comprise entre 20 et 22 cm, un giron de 21 à 25 cm en moyenne, un emmarchement supérieur à 70 cm, ainsi qu’une échappée de 1m90 minimum. Pour les escaliers de plus de 15 marches, la mise en place d’un palier est également à prévoir. Outre ces contraintes de mesure, l’artisan menuisier doit aussi prendre en compte la position et le sens des ouvertures à proximité de l’escalier, la pente du toit pour les escaliers sous combles, la maniabilité de la main courante, la hauteur des balustres, le nombre de poteaux, les contremarches et bien d’autres éléments essentiels.

L’installation sur-mesure de votre escalier

Pour monter un escalier, deux choix sont possibles : soit opter pour les modèles standards et concevoir son escalier soi-même avec le risque de faire des erreurs dans la prise des mesures ou dans le choix de l’essence du bois, soit confier l’intégralité des travaux à un professionnel en menuiserie. Dans le second cas, l’installation se fait sur-mesure en fonction de votre budget, de vos envies et du style de votre logement. D’ailleurs, l’escalier en bois peut s’adapter aussi bien à un décor intérieur qu’à une implantation à l’extérieur, notamment avec l’avènement des escaliers sur-mesure en Moabi.

L’escalier sur-mesure se distingue notamment par la multiplicité des perspectives esthétiques. En effet, il s’adapte à toutes les essences de bois, lesquelles sont à choisir en fonction de l’ambiance souhaitée. Ainsi, les escaliers en bois massif tel que le chêne ou le hêtre font toujours l’unanimité. Appréciées pour leur côté « dur » et chaleureux, ces deux essences de bois trouvent respectivement leur place dans une atmosphère classique et un décor moderne. Dans un ton de beige, l’érable et le frêne mettent, quant à eux, en valeur un espace contemporain en y apportant une certaine clarté dans l’intérieur. Facile d’entretien et très économique, le sapin s’adapte également à tous les styles.